Certificat de traducteur en Roumanie

Publié le par mirella

J’ai essayé de nouveau a apprendre les conditions pour obtenir le certificat de traducteur, je sais que je dois soutenir un examen en écrit.

Booon. J’entre sur le site du Ministère de la Culture et des Cultes (oui, c’est le même…) ou je trouve une liste interminable avec des documents nécessaires :

 -         cerere tip = sollicitation standard   En Roumanie tout est standard…, surtout les demandes ;

-          copies légalisées ! par le notaire d’après : la diplôme d’études (au moins Bac !), certificat de naissance (mais bien sur, si on n’est pas né, alors on ne peut pas obtenir un certificat de traducteur, c’est logique)

-         DES COPIES XEROX !!!!!!! (mais ça c’est déjà de la publicité masquée ou quoi) d’après :

  • la carte d’identité, les premières 2 pages (aaaaa, pardon messieurs, ma CI a une seul page, merci, c’est une petite carte en plastique, voila, éventuellement un verso mais c’est blanc…, ok) ;
  • la quittance de payement des taxes pour l’inscription ;
  • le certificat de mariage ou la décision de divorce (si on a changé le nom)  (si, si !);
  • (et maintenant, mesdames et messieurs, la cerise sur la tarte.. allez hop !) LE CERTIFICAT MEDICAL – personnes a avoir un handicap (si le cas) ; (j’espère que c’est pas le cas) ;
  • le carnet de chômage – aide social ( ??? en Roumanie ???) VISÉ POUR LE MOIS RESPECTIVE (si le cas)
  • le talon de pension (si le cas).

 On peut dire qu’ils font un véritable recensement ici !!!

Et après, avec toutes ces documents il faut aller a… Bucarest pour soutenir l’examen.

De RO en FR – un examen

De FR en RO un autre, pour chaque domaine!

Alors si, théoriquement, je choisi : littérature, mécanique, médicine, électronique, 4 domaines multipliés par 2 = 8 examens. C’est admissible que 6 une fois! Et pour chaque d’entre eux, il faut payer le même montant. Et c’est cher…

Mais ce que je n’arrive jamais a comprendre, est pourquoi je dois me déplacer a la capitale (600 km), payer le transport (+ du temps, de la fatigue), payer un ou deux jour l’hôtel, et tous les frais implicites. Ah ! Noblesse oblige… En Roumanie c’est Bucarest qui dirige tout. Mais c’est un autre histoire et beaucoup a en raconter, d’où le rêve de Timisoara, Arad, en général l’Ardeal et le Banat de devenir autonomes du point de vu financier. Mais ça reste un rêve, même si 20 ans après la Révolution sont passés…

Ah ! Et les testes sont écrits sur… papier !!! Et corrigées par les "professeurs" avec des crayons ou des kugelschreibers rouges…  En plein XXI siècle !! PC ? C’est quoi ça ? Ordinateur ? Jamais entendu…

 PS : je crois qu’il serait beaucoup plus facile d’aller en France, obtenir la bas le certificat et… Mais non ! J’ai entendu (de ma tante de Heidelberg) qu’elle avait vu à la télé un histoire d’un jeune roumain qui avait obtenu un diplôme a Cambridge (ou Oxford, je ne me souviens pas exactement, mais en tout cas une Université avec prestige en Angleterre et worldwide), est retourné en Roumanie et voulut s’engager chez une compagnie (budgétaire !!) de son pays. Leur réponse (de RH) : Il doit équivaloir son diplôme !!!!

   Et ou ça ??? Ok, pas hilaire… Mais vrai.

Publié dans nouveautés

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